Santa Fe a beau être au beau milieu des États-Unis, c’est peut être la moins américaine des villes américaines ! Le tourisme qu’elle accueille à bras ouverts et les multiples influences culturelles dont elle a bénéficié en font une ville très cosmopolite.
Fondée par des Indiens, conquise par l’Espagne, reprise par le Mexique avant d’être absorbée par les États-Unis en 1848… L’histoire de Santa Fe n’est pas un long fleuve tranquille !
La ville a même failli décliner, lorsqu’au début du XXe siècle il fut décidé de faire passer le chemin de fer plus au sud. Mais Santa Fe a très rapidement décidé de se tourner vers le tourisme.
La ville était déjà célèbre pour ses bâtiments construits à l’aide d’adobes, ces briques en terre brute. En 1912, la municipalité décida de promouvoir le style « Pueblo Revival », en remettant au goût du jour l’architecture des missions espagnoles. Du coup, Santa Fe donne une agréable impression de cohérence… au point de parfois ressembler à une ville musée.
Pour le voyageur empruntant la Route 66, Santa Fe marque le retour dans les régions touristiques… après plus de 2 000 km de solitude ! Toute la ville est tournée vers cette activité, avec moult boutiques, restaurants et hôtels. L’autre activité dominante de Santa Fe, c’est l’art : musées et galeries abondent.
Avec ses racines remontant au XIe siècle, Santa Fe regorge de patrimoine. On y trouve notamment la plus ancienne église des États Unis : la chapelle San Miguel, bâtie au XVIIe siècle.
Autre lieu marquant de Santa Fe : la basilique Saint François d’Assise, fondée par des religieux français venus d’Auvergne.
Quant à la chapelle Loretto, elle est célèbre pour son « escalier miraculeux », dont la spirale dessine une double hélice.
Enfin, Santa Fe s’enorgueillit – probablement à tort – de posséder la plus ancienne maison du pays, un bâtiment en pisé bâti en 1646.
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